gilets de sauvetage

Quel gilet de sauvetage choisir pour des balades en kayak ou petit voilier?

Un gilet de sauvetage n’est jamais une option lorsque l’on pratique une activité nautique, mais un élément de sécurité indispensable. Les noyades ne sont pas rares en matière de nautisme, que vous naviguiez en kayak ou sur un petit voilier. Mais que dit la réglementation et quel gilet de sauvetage choisir pour partir en mer ou en eau douce.

La réglementation concernant les gilets de sauvetage

La division 240 rend absolument obligatoire le port d’un gilet de sauvetage lors d’une navigation, que cela soit un bateau ou un kayak. La réglementation est très stricte, et classe la nature et la puissance de flottabilité des gilets de sauvetage selon la distance en milles qui vous éloigne d’un abri lors de votre pratique. Rappelons qu’un mile est égal à 1 852 mètres.

Jusqu’à 2 milles d’un abri

Lorsque vous naviguez à moins de 2 milles d’un abri, vous devez porter un gilet d’aide à la flottabilité d’au moins 50 newtons. Attention, ce gilet n’est fait que pour les personnes sachant nager et va seulement aider au maintien du sujet à la surface de l’eau. Ce type de gilet est recommandé pour la pratique du kayak, du paddle ou du dériveur léger.

Jusqu’à 6 milles d’un abri

Si vous partez en mer sur un voilier et que vous naviguez à plus de 6 milles d’un abri, vous devrez vous équipé, ment, d’un gilet de sauvetage d’au moins 100 newtons. Ce type gilet de sauvetage assure votre sécurité même en état d’inconscience et si vous ne savez pas nager. Nous vous conseillons, d’ailleurs, de le porter en permanence, même si vous savez nager.

À plus de 6 milles d’un abri

Pour pouvoir naviguer sur n’importe quelle zone maritime, sans vous soucier de la distance qui vous sépare d’un abri, vous devez porter un gilet de sauvetage de 150 newtons minimum. Ce type de gilet de sauvetage est obligatoire pour les navigations hauturières

Attention, pour les enfants d’un poids de moins de 30 kg, un gilet de sauvetage de 100 newtons minimum est obligatoire, et ce, quelle que soit la zone de navigation.

Les différents types de gilets de sauvetage

Maintenant que nous avons vu ce que nous disait la réglementation sur les gilets de sauvetage, voyons les différents types de modèles disponibles sur le marché. Il existe trois types de gilets de sauvetage :

  • le gilet automatique,
  • le gilet hydrostatique,
  • le gilet d’aide à la flottabilité.

Le gilet de sauvetage automatique ou à pastille de sel

Un gilet de sauvetage automatique se gonfle automatiquement au contact de l’eau. Ce mécanisme se déclenche si la pastille de sel, située à l’intérieur du gilet, se dissout. Ce dispositif ne s’active qu’en cas d’immersion totale du porteur du gilet, aucune inquiétude à avoir donc sur un éventuel déclenchement inattendu.

Le gilet de sauvetage hydrostatique

Le gilet hydrostatique se gonfle, de façon automatique, au contact de l’eau. Il va détecter la pression de l’eau, pour déclencher si nécessaire le gonflement du gilet : c’est un procédé baptisé Hammar. L’avantage incontestable de ce gilet est qu’il peut être porté et stocké dans n’importe quelles conditions.

Le gilet d’aide à la flottabilité

Ce gilet n’est pas réellement considéré comme un gilet de sauvetage, car son indice de flottabilité est inférieur à 100 newtons. Toutefois, il s’agit d’un équipement de sécurité incontournable pour les sports nautiques tels que le ski nautique ou le kayak.

Le gilet en mousse

Ce gilet assure une flottaison permanente du fait qu’il n’a pas besoin d’être gonflé. Le gilet en mousse retourne parfaitement son porteur sur le dos, en eau calme comme en pleine tempête. Son principal inconvénient réside dans son encombrement.

Quel gilet de sauvetage pour pratiquer le kayak, la voile ou le Paddle ?

Naturellement, comme pour tout équipement nautique, il vous faudra choisir votre gilet de sauvetage en fonction de votre pratique.

Choisissez un gilet d’aide à la flottabilité pour la pratique d’une activité nautique jusqu’à 2 MILLES d’un abri (3,22 km). Pour la pratique de type “loisir”, un gilet en mousse sera plus simple d’utilisation et la flottabilité sera immédiate en cas de chute à eau.

Si vous cherchez un encombrement minimal, choisissez un gilet gonflable à la demande par cartouche de gaz. Attention, il vous faudra tirer sur une poignée pour gonfler le gilet en cas de besoin (et donc être conscient et opérationnel). Certains gilets sont aussi équipés d’une poche à eau dorsale pour vous hydrater facilement pendant votre pratique, détail pratique qui peut être très intéressant.

Vous savez maintenant tout ce qu’il y a à savoir sur les différents gilets de sauvetage.  Le choix de votre gilet dépendra de la place dont vous disposez et de votre pratique de navigation.

WaveLake
Author: WaveLake

A lire également